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Mission permanente du Monténégro auprès de l'Office des Nations Unies et des autres organisations internationales à Genève

© Andjela Berisaj
Andjela Berišaj
"Tout d'abord, le Taekwondo aide les filles et les femmes à se tester. Nous nous posons souvent cette question : ""De quoi suis-je vraiment capable ?"". Aller dans une salle d'entraînement est un moyen de découvrir la réponse, et celle-ci est presque toujours : ""Je suis plus forte que je ne le pensais.""

La persévérance, la détermination et la force ne sont pas seulement des compétences qui se développent grâce à l'entraînement de Taekwondo, mais ce sont souvent des qualités qui étaient déjà présentes en nous - nous avons juste besoin de trouver des moyens de les découvrir en nous-mêmes. Le Taekwondo nous apprend à réaliser à quel point nous sommes forts, et c'est particulièrement important pour les filles et les femmes.

Une autre raison pour les filles et les femmes de prendre les arts martiaux est l'autodéfense. Les femmes sont simplement plus exposées au risque d'agression que les hommes, que ce soit de la part de personnes étrangères ou dans des relations proches. Développer la conscience de soi, l'estime de soi et les compétences en autodéfense peut faire la différence entre une issue positive et une issue négative.

Enfin, le Taekwondo est amusant. Frapper un sac procure une bonne sensation. Apprendre à donner des coups de pied procure une bonne sensation. L'entraînement en combat avec un adversaire procure une bonne sensation. Toute l'expérience est valorisante pour les filles et les femmes, avec le sentiment de devenir plus forte et de se sentir bien dans sa peau faisant partie de ce parcours positif qu'est le Taekwondo.

Grâce au Taekwondo, j'ai appris que ma force et ma détermination ne sont pas limitées par mon genre. En tant que concurrente féminine, j'espère inspirer d'autres femmes à abattre les barrières et à exceller dans n'importe quel domaine qu'elles choisissent, même s'il s'agit d'un domaine traditionnellement dominé par les hommes. - Andjela Berišaj"